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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 22:20

carte-algerie.jpgLe 05 Juillet 1962 était proclamé « l'indépendance de l'Algérie » au terme de 132 ans de présence française que certains appellent « colonisation française », 7 ans de guerre qui a mis face à face l'armée de libération algérienne et l'armée française. 7 ans aussi de terrorisme envers les populations européenne & indigènes qui souhaitaient que cette terre reste française dans la fraternité avec les mêmes droits et les mêmes devoirs pour tous ses habitants.

 

Pour ceux qui sont partis de là-bas (Pieds Noirs, Harkis), pour ceux qui sont restés (heureux de cette indépendance), cinquante ans sont passés, un demi siècle s'est écoulé et la souffrance du divorce est restée comme une blessure partagée par les uns et les autres.

 

Il y a ceux qui ont été trahis … et dont la reconstruction s'est faite péniblement sur le sol de la mère patrie.

 

Il y a ceux qui ont été trompés … et dont un certain nombre trouve refuge chez « l'ancien occupant ».

 

à lire :

http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/algerie-n-oublions-pas-les-pieds-noirs-05-07-2012-1481228_231.php

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/07/05/le-dernier-exil-des-pieds-noirs_1729185_3232.html

 

http://www.tamurt.info/5o-ans-d-independance-de-l-algerie,2742.html?lang=fr

 

http://www.tunisiefocus.com/politique/lalgerie-celebre-son-cinquantieme-anniversire-dindependance-13132/

 

En ce jour, j'ai une pensée pour ceux et celles qui ont laissé la vie sur cette terre d'Algérie, pour celles et ceux qui ont été les victimes d'un incompréhensif divorce !

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commentaires

O
<br /> Bonjour Jean Paul,<br /> <br /> <br /> J'ai été interpellé récemment par un ami qui s'étonnait que je persiste à vouloir vivre en exil malgré les lois "d'amnesties" décrétées  par les dirigeants algériens et que j'étais entrain<br /> de perpetuer inutilement mes souffrances "en vivant loin de mon pays".<br /> <br /> <br /> Je lui ai répondu que les plus vives souffrances étaient de fouler la terre de son enfance là ou furent enterrer nos rêves, nos espoirs et ou il ne  reste plus  de repères, ceux <br /> d'antan,  qui faisaient sa magnificience.<br /> <br /> <br /> Il est vrais que ceux de ma génération n'ont pas beaucoup vécu l'époque de l'algérie française, ils se rappellent néanmoins les parties interminables de foot dans une sorte de championnat inter<br /> quartier, les jours quand il avait pas école, en trouvant tout á fait naturel que nos équipes respectives soient composées d'enfants issus de diverses origines (musulmanes, juives et chrétiennes)<br /> sans que cela ait un jour  soulevé un quelconque problème, nous étions certains d'appartenir à un même pays et cela suffisait à  notre bonheur d'enfant.<br /> <br /> <br /> Je regarda mon ami dans les yeux et continua mon récit : L'aube de l'algérie "nouvelle", "indépendante", nous surprit encore enfant et notre premier chagrin fut de voir partir pour toujours nos<br /> camarades juifs et chrétiens, sans que l'on sache pourquoi ? Je confesse á mon ami qu'aujourd'hui adulte, comme beaucoup de mes ex camarades, je traine encore cette langueur qui fut<br /> malheureusement le prélude qui précipita, quelques années plus tard, le pays aux abysses de la haine et la violence, graines vlolontairement  semaient par les usurpateurs de notre cher pays.<br /> <br /> <br /> J'ai terminé en lui disant que le génocide culturel, planifié pour mieux asservir la population, ne laisse d'autre choix que suivre le chemin emprunté par nos petits camarades un jour de juillet<br /> '62.<br /> <br /> <br /> A bientot cher am, je reviendrais pour te présenter mou nouvel ouvrage édité chez publibook et intitulé "dans une autre vie" (il est visible sur la page d'acceuil de PUBLIBOOK)<br /> <br /> <br /> sincéres amittiés<br /> <br /> <br /> Omar T:<br /> <br /> <br />  <br />
Répondre
B
<br /> <br /> Bonjour Omar,<br /> <br /> <br /> Tu es toujours le bienvenu sur mon blog. Merci pour ton témoignage.<br /> <br /> <br /> Effectivement les jeux de notre enfance, notre complicité sur les bancs de l'école se sutués bien au-dessus de nos appartenances religieuses respectives... Je crois que dans notre coeur d'enfant<br /> il n'y avait pas seulement une simple amitié mais bien plus, une fraternité respectueuse de nos différences religieuses.<br /> <br /> <br /> Amicalement,<br /> <br /> <br /> Jean Paul<br /> <br /> <br /> <br />